La police et l’État doivent changer

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Je ne crois pas en avoir déjà parlé sur Facebook, mon père était policier dans la GRC. Ancien militaire, tireur d’élite, un homme de peu de mots, discipliné, autoritaire. Il partait souvent en mission pendant les campagnes électorales fédérales. Dans ses fonctions, il a skié avec Bill Clinton, côtoyé les Bush. Il était aussi le chauffeur de Jean Chrétien, de Mila Mulroney et de son célèbre mari, ainsi que le garde du corps de Gilles Duceppe. Mon paternel, il a vécu la crise d’Oka, le Sommet des Amériques, il a donné sa vie à son travail, le tout en négligeant sa famille et sa santé mentale. À la suite d’une longue vie d’adultère, de masculinité toxique et de dépressions, il a commis un meurtre. Par jalousie et haine, il a tué son ex-conjointe sur l’autoroute avec son arme de service. Elle s’appelait Lucie Gélinas. J’avais douze ans. J’ai passé mon adolescence à le visiter avec ma petite sœur et mon frère à l’Institut de psychiatrie Pinel, puis dans plusieurs pénitenciers à travers la province. Toute ma vie, je me suis questionné. Comment un homme, un policier peut-il commettre une telle horreur? Adolescent et jeune adulte, afin de satisfaire un questionnement existentiel, j’ai tout lu ce que je pouvais dénicher sur la criminalité, la philosophie, l’existentialisme, la psychologie et la société. Cette masculinité toxique, elle m’a non seulement enlevé mon père, mais aussi une partie de mon enfance. J’en ai longtemps voulu au milieu policier. Aujourd’hui, cependant, j’en veux bien plus à nos gouvernements et à leur vision du monde basée sur la performance et les inégalités. Malgré des comportements déplacés, des menaces, une dépression majeure et le harcèlement d’une collègue policière, ses superviseurs l’ont toujours protégé. C’était un homme blanc privilégié. Il a gardé son poste, son arme de service, et il a monté les échelons jusqu’à éclater dans la plus sombre des violences.

À la petite école, j’étais secrètement amoureux (encore, déjà) d’une amie, une petite brunette avec des taches de rousseurs et un toupet carré qui habitait à quelques maisons de chez moi. Elle aussi son père était policier. Un soir, celui-ci avait attendu le retour de sa femme pour se tirer une balle dans la tête, debout sur le balcon. Il s’est suicidé à travers la porte patio avec son arme de service. Il n’arrivait pas à vivre sa séparation. Il voulait se venger. Des drames du genre dans la police, il y en a des tonnes. En France, 220 policiers se sont suicidés avec leur arme de service entre 2015 et 2019, une année record d’ailleurs. Au Québec, la situation ne va pas non plus en s’améliorant: les suicides sont nombreux, et les congés de maladie et les troubles de santé mentale, aussi. Il ne faut pas non plus passer sous silence les cas de violence conjugale, d’adultère et d’harcèlement psychologique: «un nombre bouleversant de cas de violence conjugale se déroule derrière les murs des maisons de policiers alors que la plupart des services de police font très peu pour les contrer», écrivait le journaliste d’enquête Alex Roslin dans son livre Police Wife (co-signé avec Susanna Hope, le nom fictif d’une auteure mariée avec un policier violent – pendant vingt ans. Roslin a d’ailleurs écrit sur mon père, l’un des cas les plus médiatisés au Québec en 2001. «Il y a d’abord le pouvoir et le contrôle. Plusieurs entrent dans la police avec les meilleures intentions. […] mais certains peuvent être attirés pour d’autres raisons, parce qu’ils aiment le pouvoir que confère le fait d’avoir une arme, un badge et un uniforme, parce qu’ils manquent de confiance en eux ou ont une rage d’être en contrôle», avait-il écrit. 

En 2019, lors de sa campagne électorale, la ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, disait vouloir moderniser la police en déposant un livre vert sur la réalité policière. Selon elle, il y a « de plus en plus de détresse au sein des corps policiers. » D’entrée de jeu, je crois que les policiers sont utilisés et manipulés par l’État, à leur insu et bien souvent pour maintenir les politiques et l’ordre établis. Et ce au détriment de leur santé mentale, ça prend des policiers avec un certain profil psychologique et une certaine formation opaque, pour faire ce travail. Évidemment, il faut arrêter les criminels et maintenir la paix. Mais que devrait faire la police lorsque les mieux nantis profitent des plus pauvres, que les politiciens proposent des lois xénophobes, que la mafia et les motards sont acquittés en justice à cause de l’arrêt Jordan, que des organisations criminelles ou individus corrompent des gouvernements au municipal, à Montréal et à Laval, mais aussi au provincial et au fédéral? Que faire lorsque des lois fiscales protègent les possédants et que la population ne cesse de s’appauvrir? Qu’arrive-t-il lorsque des politiciens bafouent notre vie privée et nos droits et libertés, lorsqu’ils investissent dans des industries polluantes et néfastes pour l’humain ou incitent à un racisme systémique? N’est-il pas normal qu’un peuple se révolte? Dans de telles circonstances, comment la police peut-elle continuer à protéger le système, les institutions et le gouvernement en place, en sacrifiant son propre bien-être. La police ne devrait-elle pas servir et protéger les plus démunis, les citoyens ordinaires? Plus un peuple s’appauvrit injustement, plus la job du policier devient difficile: c’est ce qui arrive lorsque le contrat social est brisé et que le peuple n’a plus confiance en l’autorité. Si j’étais policier, je me révolterais et j’exigerais qu’on fasse mieux.

NIHIL ALIUD QUAD OPTIMUM

Nihil Aliud Quam Optimum, Service de police de Longueuil

Ça veut dire « Rien d’autre que les meilleurs ». C’était l’emblème du Service de police de Longueuil, il y a quelques années. C’est une mentalité qu’on enseigne dans plusieurs académies de police à travers le monde, la surperformance. Des mots qui séparent les policiers des citoyens ordinaires. Un policier ou une policière, c’est d’abord un être humain à qui l’État demande d’être surhumain, de ne pas broncher et de garder son sang-froid. L’année 2020 est très difficile, voire sans précédent; il est bien temps de réinventer nos sociétés, le rôle du policier, sa relation avec les citoyens ainsi que ses responsabilités.

Plus nous étudions la santé mentale et la masculinité toxique, plus nous comprenons que l’État utilise les policiers afin de maintenir l’ordre. Trop longtemps, nous avons entraîné nos policiers à ne pas pouvoir pleurer, à masquer leur fragilité et leur vulnérabilité. Les policiers vivent des choses très difficiles et parfois traumatisantes, et leurs superviseurs ne sont souvent pas formés pour les accompagner. Il n’est pas rare que les agents de la paix préfèrent garder le silence pour ne pas montrer leur vulnérabilité à leurs confrères et consœurs. L’écrivaine Marie-Christine Bernard a récemment décrit le phénomène comme suit: « La masculinité toxique s’agit d’une pression sociale qui exige des hommes qu’ils soient uniquement une sorte d’homme: viril, aimant la viande, affamé de sexe, fort, protecteur, sportif, etc. L’homme viril, ce n’est pas la masculinité toxique en soi, ce qui est toxique c’est que la société fait pression sur les hommes pour qu’ils le soient. » Dans la police, la pression sociale vient de l’État, des superviseurs, des collègues aux têtes fortes, comme dans chaque microsociété ou groupe religieux. II faut penser, agir uniformément avec une certaine pensée unique.

Dans mon ancienne vie

Après mes études en sciences sociales, j’ai travaillé comme répartiteur aux urgences (911) dans un service de police. Pendant trois ans, j’ai répondu à des gens en détresse, j’ai côtoyé des policiers au quotidien, dont plusieurs étaient très gentils et épuisés par leur travail et leurs superviseurs. Nous allions parfois dans les bars ou au restaurant entre collègues, les policiers venaient cruiser les répartitrices au bureau… ça nous donnait le temps de jaser. J’ai rarement entretenu des conversations profondes sur la politique, la justice sociale et le néolibéralisme au travail, puisque la plupart des policiers rencontrés étaient apolitiques. Je me rappelle que ça parlait plutôt de cul, d’Occupation Double, de hockey, de potins et de faits cocasses. Pour ne pas généraliser, oui, il y avait aussi des policiers cultivés et intelligents; mais en toute franchise, en privé, en dehors des ondes radio, j’en ai trop souvent entendu d’autres faire des blagues sexistes, homophobes, dégradantes ou racistes. Mon oncle est un ancien policier; lui aussi, c’est tout un blagueur. Mon frère est également policier. Ce n’est pas un métier évident psychologiquement, et tout ça a pour origine notre système politique, notre tissu social, le rôle et l’autorité conférés à ces gens.

De bons policiers, dans un milieu et une culture toxiques

Évidemment, certains policiers sont gentils, empathiques et intelligents. Ils sont là pour servir et protéger. Comme disent les gens racistes après chaque assassinat d’un Noir, « il y a plusieurs bons policiers, ce policier est une pomme pourrie ». Cette rhétorique doit cesser; elle ne sert qu’à ignorer volontairement le problème de racisme systémique dans les forces de l’ordre. Donnons un chiffre en l’air. Puisque c’est difficile à quantifier, disons que 75 % des policiers sont bons (humanistes, emphatiques, compassionnels); ça voudrait donc dire que 25 % des policiers sont aux prises avec l’un ou plusieurs de ces problèmes : trouble de santé mentale, violence, sexisme, agressivité, dépression, homophobie ou racisme. Je vous laisse juger le pourcentage réel par vous-mêmes. Je ne le sais pas, ceci n’est pas une étude sérieuse; ce ne sont que des chiffres pour illustrer la problématique suivante : dans la même proportion, je ne crois pas qu’il y ait autant de pommes pourries, soit 25 % d’individus, avec les mêmes problèmes chez les enseignants, les médecins, les psychologues, les infirmières, les travailleurs en sciences sociales ou bien les artistes. Idem pour les autres corps de métiers où la masculinité toxique est moins présente. Alors, pourquoi y a-t-il a autant d’arrogants, de machos, de baveux au menton porté bien haut dans ce métier? Intrinsèquement, j’ai toujours trouvé le milieu policier profondément malsain, et je crois que nous devons complètement réinventer cette profession, la formation nécessaire pour y accéder ainsi que le rôle que nous donnons aux policiers. Tout doit être repensé et reconçu en vue d’accroître le bonheur des citoyens de même que la santé mentale des policiers. Nous devrions investir massivement dans la formation de ces derniers pour prévenir, améliorer le sort de notre société, faire plus de travail de prévention sur le terrain, et aller à la rencontre des gens. Un policier devrait davantage s’inspirer du travailleur social que du soldat.

George Floyd, All Lives Matters, le racisme dans la police

La rhétorique du « All Lives Matter » est à mon avis d’une stupidité sans fin. Elle ne sert qu’à faire ombrage au mouvement « Black Lives Matter ». Je lisais une analogie sur les réseaux sociaux, qui se résumait à ça : une seule maison est en feu sur la rue, mais utilisons l’eau dans la borne pour arroser toutes les maisons, pas celle qui est en feu. Le « All Lives Matter » provient des réseaux sociaux, c’est un sophisme popularisé par les groupes suprémacistes blancs. Sur ces plateformes, un ancien collègue de travail, raciste, s’efforçait de me dire qu’il y a plus de Blancs et de latinos qui sont tués que de Noirs, en omettant de mentionner qu’il y a beaucoup plus de latinos et de Blancs aux États-Unis. Il a ensuite enchainé avec « All Lives Matter ». Et puis que les Noirs se posaient victime. Et puis que ses amis Noirs, selon lui, ne vivaient pas d’injustice. Cette rhétorique, je l’ai tellement entendue souvent dans un poste de police. On m’a trop souvent dit des trucs comme: « Tu sais comment ils sont, les Noirs, quand on les arrête? Toujours arrogants. Ils n’écoutent pas. Ils cherchent la confrontation. Avec un « oui Monsieur l’Agent, merci Monsieur l’Agent », il n’y aura jamais de problèmes. » Le problème est au cœur d’un tel discours, et les gens racistes feront tout pour l’ignorer. Le tissu social est complètement déchiré. À l’intérieur d’une famille, dans une chambre de hockey, sur un chantier de construction, au bureau, c’est la même chose. L’humain ne naît pas raciste, il le devient. À un tout jeune âge, les parents et enseignants doivent montrer aux autres enfants que la différence culturelle, c’est beau. Nous avons besoin d’échanges culturels, il faut entretenir des relations amicales, et, pour ça, nos leaders doivent mettre de l’avant des politiques au travail pour ne pas créer de la xénophobie ou de la discrimination. Si vous êtes policier et que vous lisez ce texte, que vous êtes l’un des bons, speak up! Si vous connaissez des collègues racistes: parlez! (Speak up!) Discutez-en avec vos superviseurs, parlez-en dans votre fall-in ou fall-out de ce qui se passe. Lorsqu’un de vos collègues est violent verbalement et raciste envers une minorité ethnique, au lieu d’être mal à l’aise et de regarder par terre, confrontez-le. Évidemment, il y aura toujours des citoyens arrogants lors de vos interventions, mais il faut tout faire pour réparer la déchirure sociale entre eux et vous.

Pour une réforme du rôle du policier

Chers policiers, comprenez-vous que si vous êtes débordés dans vos quarts de travail, c’est parce que notre système est inégal et que de plus en plus de gens vivent dans la pauvreté et souffrent de détresse et de maladie mentale? Les citoyens, les étudiants, les minorités ethniques, les pauvres, les autochtones sont à bout de force. Nous avons besoin que les policiers soient de notre côté pour changer ce climat néfaste. Les policiers n’ont plus à vivre ça. Il faut des gestes concrets, de la désobéissance; parlez à vos syndicats, il faut que ça cesse. Pour aider à diminuer les inégalités, je crois qu’il faudrait réinventer la profession, afin de former les policiers à travailler davantage dans le communautaire et moins dans le punitif. Il faut investir beaucoup plus dans des services de thérapie en psychologie et en travail social, il faut donner aux organismes de quartier, il faut prévenir les crimes sur le terrain au lieu de toujours punir. C’est un cercle vicieux. Comment se fait-il qu’au Québec en 2020, la thérapie comportementale ne soit pas couverte par l’assurance maladie pour tous les citoyens? Les policiers devraient se battre pour ça! Il faut démilitariser la police, afin de détruire la masculinité toxique à coup de formations et de thérapies. Il faut que le travail du policier soit plus agréable, qu’on leur donne des tâches plus intéressantes. Et pour qu’ils aient le temps de faire ce travail, ça prend des leaders qui feront tout pour éradiquer la criminalité et la pauvreté. Pour ce faire, il faudrait augmenter le salaire minimum ou bien offrir un revenu universel. Il faudrait taxer les riches et aller chercher notre argent dans les paradis fiscaux. Un policier qui souhaite avoir de meilleures conditions de travail devrait toujours voter à gauche et exiger que nous fassions tout en notre possible pour diminuer les inégalités. Si vous voulez travailler dans de meilleures conditions, militez avec nous, votez à gauche, levez-vous contre le gouvernement et les inégalités, soyez présents aux manifestations. Je le sais que c’est difficile à imaginer, mais ça peut changer. Ça doit changer. Le travail du policier au Danemark, en Nouvelle-Zélande ou dans les pays scandinaves est bien mieux que le vôtre, parce qu’ils ont des systèmes politiques plus justes. En Norvège, par exemple, aucun policier n’a tué un être humain depuis dix ans. Pourquoi? Parce qu’ils investissent beaucoup plus en santé mentale, pour éradiquer la pauvreté, dans la prévention et le travail social. En outre, dans ces pays, les suicides dans la police sont beaucoup moins nombreux que dans les systèmes néolibéraux, comme celui du Canada ou encore pire, celui des États-Unis. Je vous promets que même si vous êtes découragés, il y a moyen de changer les choses. Ce n’est pas une utopie. Analysez dans quels pays il y a le moins de manifestations et de criminalité. Analysez leurs indicateurs socioéconomiques, leurs politiques. C’est ça qui, intrinsèquement, changera votre travail et votre bonheur. Regardez du côté de l’Autriche, du Portugal ou du Japon, des cultures progressistes en matière de paix et de justice sociale. Les policiers ne portent pas d’armes en Angleterre, en Nouvelle-Zélande et en Irlande.

Notre société souffre de problèmes importants en santé mentale. Si j’étais responsable de quoi que ce soit d’autre que mon tiroir à bobettes, j’ajouterais une année entière à la formation des policiers et policières. Des cours en anthropologie, en sociologie, en sexologie, en psychologie. Les policiers sont tout de même aux premières lignes, avec les gens dans la précarité. Ça prendrait aussi de longs stages dans des milieux culturels et organismes communautaires. Au Québec, le salaire des policiers est élevé, comparativement au reste du monde, ils bénéficient de très bons avantages sociaux. Le milieu est contingenté. Comme société, nous pouvons nous permettre d’investir dans les connaissances et formations de nos fonctionnaires. Tout découle du leadership politique; la responsabilité échoit aux directeurs, capitaines de police et aux politiciens. Nous avons créé un monde où nos policiers souffrent et n’aiment souvent pas leur travail. Ce n’est plus un modèle soutenable. Nous avons trop évolué pour ça. On ne devrait pas seulement demander à un policier d’être plus fort que les autres, de courir plus vite, d’avoir plus d’endurance, de faire des manœuvres sur la route, de tirer avec précision, de garder son sang-froid dans des situations stressantes. Avant toute chose, les policiers devraient être choisis selon leurs compétences interpersonnelles, selon leur compassion et leur empathie, selon leur besoin d’aider les autres et de travailler avec la communauté, leur besoin de comprendre la pauvreté, la sociologie et les inégalités sociales. Chaque famille devrait avoir droit à un psychologue ou à un travailleur social pour l’épauler. Notre société se porterait beaucoup mieux. La criminalité diminuerait, et les policiers pourraient passer plus de temps à aider les gens au lieu de devoir répondre aux demandes de leurs sergents, de leurs capitaines, aux demandes du système en haut qui les pousse à coller le plus de contraventions possible. La prévention et la conscientisation sont des outils bien plus puissants que les mesures punitives et répressives. Dans sa journée de travail, chaque policier devrait pouvoir compter sur des effectifs et des ressources augmentés leur permettant d’aller cogner chez les gens, de faire des téléphones et des suivis ainsi que de créer des liens de proximité avec la population. Si j’étais policier, je ferais la révolution avec les citoyens qui en ont marre. Nous ne pouvons plus vivre avec un service de police qui protège l’État. Nous avons besoin d’un service de police qui protège les citoyens. Vous vous porterez bien mieux. Nous aussi.

Source: https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/04/12/suicides-de-policiers-un-chiffre-hors-norme-depuis-le-debut-de-l-annee_5449581_1653578.html

https://www.journaldemontreal.com/2015/11/01/la-violence-conjugale-plus-repandue-chez-les-policiers

https://www.lesoleil.com/actualite/justice-et-faits-divers/les-policiers-de-plus-en-plus-confrontes-aux-cas-de-sante-mentale-a20c4c22ac9d333a2de3e290f302f2e8

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1327397/policiers-suicide-mort-service-police-ottawa-sante-mentale

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1153555/sante-mentale-policiers-quebec

1 Commentaire

  1. Jean-François, votre texte me touche beaucoup. No 1, Une collaboratrice de mon ex-mag Internet s’appelait Lucie Gélinas. Le lendemain du drame, j’ai reçu des appels des médias qui ont confondu les deux femmes. J’étais sonnée. J’ignorais que J. était votre père. J’ai vu des vidéos. Je ne sais que dire de plus, pardonnez-moi. No 2, Sébastien est policier, sa blonde aussi. Elle seule est appelée sur la scène d’un drame, se pointe devant la porte d’un homme, lui demande d’ouvrir: il la tire à travers la porte. Sébastien lui a tenu la main à l’hôpital, jusqu’à son dernier souffle. Ils étaient tous les deux dans la jeune vingtaine et projetaient de se marier.

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